Facebook supprime le bouton Like des applis mobiles tierces

Facebook va bientôt déprécier l'utilisation de son bouton Like incluant toutes les réactions, de sorte que les développeurs ne puissent plus l'intégrer dans leurs applications mobiles.

Facebook supprime le bouton Like des applis mobiles tierces

Et cette décision n’est pas aussi anodine qu’il y paraît. Facebook a en effet déclaré aux développeurs ce qui suit dans un post en date du 7 Novembre 2017 :

À partir du 6 février 2018, le bouton J’Aime natif intégré dans les applications iOS et Android tierces ne fonctionnera plus.

En conséquence, les utilisateurs ne seront pas en mesure de taper sur un bouton dans l'application d'une marque pour “aimer” sa Page Facebook ou un article dans l'application d'un éditeur pour aider à améliorer sa portée dans le fil d’actualité de Facebook.

Toutefois, les développeurs peuvent choisir de créer leurs propres boutons (ou un lien, ndlr) dans leurs applications mobiles redirigeant vers leurs propres Pages Facebook afin que les gens puissent taper sur ces boutons créés par eux-mêmes pour ouvrir l’Appli mobile Facebook ou le site mobile Facebook, et visiter la Page Facebook du développeur ou de l'éditeur et taper sur le bouton “Like” pour l’aimer.

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que lorsqu’on tape sur son bouton J’aime ou toute autre réaction dans une application tierce d’une marque ou d’un éditeur, ce sont des visites en moins pour Facebook, et donc des affichages de publicités en moins pour Facebook.

Par conséquent, cette suppression aurait aussi pour objectif d’augmenter les performances publicitaires de Facebook, puisqu’il oblige maintenant à visiter la Page Facebook de l’éditeur du contenu ou de la marque avant de l’aimer.

En plus du bouton Natif "Like", Facebook a également déprécié l’App invites qui est une fonction in-app qui a permis aux gens de solliciter leurs amis sur Facebook pour tester une application mobile.

Lorsque Facebook a présenté la fonctionnalité en Mars 2015, il l’a présentée comme un moyen que les développeurs d’applis mobiles ou les éditeurs de contenu peuvent utiliser pour augmenter de manière organique la base d’utilisateurs de leurs applications.

Et aujourd’hui, Facebook ne dit plus la même chose…