WhatsApp s’attaque à la prolifération du spam et des fake news

Il n’y a pas que sur Facebook que Mark Zuckerberg compte lutter contre les fausses informations qui deviennent rapidement virales. Il compte aussi en faire de même sur ses autres applications de messagerie telles que WhatsApp.

WhatsApp s’attaque à la prolifération du spam et des fake news

Sans aussi pour éviter à devoir payer de grosses amendes pour avoir autorisé la divulgation de contenus illégaux.

C’est pourquoi son appli WhatsApp teste actuellement une nouvelle fonctionnalité conçue pour freiner la prolifération du spam de chaînes de lettres et des fake news.

Une chaîne de lettres est un courrier (postal ou électronique) demandant au destinataire d'en envoyer une copie à chacun de ses proches ou s'il ne l'envoie pas, un “malheur” lui arrivera.

Parfois même, on fait miroiter la possibilité de recevoir un cadeau ou une somme d'argent.

Le processus se réitère ainsi de suite et peut se propager loin dans le temps et l'espace géographique, selon un effet boule de neige. C'est le moyen le plus fréquemment utilisé pour favoriser la propagation de canulars. Dans le cas des canulars propagés par voie électronique, on parle de canular informatique.

La fonctionnalité en cours de test, qui a été repérée par Whatsappen.nl et WABetaInfo, avertit les utilisateurs que certains messages ont été “transmis plusieurs fois”.

Cet avertissement, qui est affiché à la fois pour les expéditeurs et les destinataires, ne fait aucune revendication de l'authenticité des messages, mais sert d'indice révélateur que le message n'est peut-être pas exactement ce qu’il prétend être.

Et qu'il est donc “douteux”.

Pour l’instant, rien n’indique si cette fonction sera déployée globalement. Cependant, cela reste une autre mesure adoptée par Facebook pour lutter contre le fléau du spam et des fausses nouvelles. Il s'agit d'un problème de grande ampleur sur WhatsApp, et qui serait la source de plusieurs soucis pour certains utilisateurs.

Les efforts précédents de Facebook pour répondre aux fausses nouvelles sur la plate-forme ont été plus audacieux. Facebook a fait appel à des fact-checkers et a visuellement marqué de tels contenus comme étant suspects.

Ici, WhatsApp ne fait que dire que le contenu a été “partagé plusieurs fois”. Il sera intéressant de voir comment cette fonctionnalité testée actuellement est efficace. Car, les chaînes de lettres ne sont pas une nouveauté.

En effet, elles existent depuis les années 1920 (et peut-être même bien avant). Les gens recevaient des lettres qui les incitaient à “les recopier et les envoyer à 9 autres personnes à qui ils souhaitent bonne chance”.

Et l'Internet a augmenté la prolifération de ces canulars, en commençant par des chaînes de courriels dans les années 1990.

WhatsApp se contente de poursuivre cette tendance. Il reste à voir si, tout doucement, les utilisateurs vont changer leur comportement grâce à cet avertissement.