Facebook a maille à partir avec les autorités Européennes qui l’accusent de trop pister non seulement ses utilisateurs, mais même ceux qui ne sont pas membres du réseaux social.

Et ce, que vous soyez sur Facebook ou sur tout autre site web. C’est pourquoi il a été récemment épinglé dans un rapport pour non respect de la vie privée.


Facebook menace de ne plus fournir de nouvelles fonctionnalités


Et depuis, l’Union Européenne exerce une pression très forte pression sur Facebook afin qu’il clarifie ses conditions d’utilisation des données de la vie privée.

Aujourd’hui, Facebook a décidé de réagir à travers une tribune libre de son Vice-Président Richard Allen publiée dans le Financial Times.

Richard Allen déclare :

"For internet companies…national regulation would pose serious obstacles. Facebook’s costs would increase, and people in Europe would notice new features arriving more slowly, or not at all."

En d’autres termes :

“Pour les entreprises de l'internet... les régulations et règlements nationaux pourraient constituer de sérieux obstacles. Les coûts d’exploitation de Facebook augmenteraient, et les Européens constateraient très vite que les nouveautés leurs sont proposées bien longtemps après, voire pas du tout”.

Richard Allen menace donc les Européens de ne plus pouvoir bénéficier des nouveautés et autres mises à jour sur Facebook si L’union Européenne n’arrête pas de faire pression sur Facebook.

Une menace à peine voilée parce que les régulateurs européens exigent que Facebook soumettent ses conditions d’utilisation à chaque pays européen qui devra juger de leur conformité par rapport à leur loi nationale.

Il serait quand même difficile pour Facebook d’avoir une interface différente en fonction du pays. C’est ce contre quoi il s’insurge.

D’où la sortie fracassante de son Vice-Président qui exprime ainsi une forme d’exaspération face aux autorités européennes qui renvoient Facebook vers chaque pays membre de l’Union Européenne. Plutôt que de le juger, selon lui, en fonction des lois irlandaises, sa représentation en Europe y ayant son siège social.

Pour aller plus loin dans son message, il a aussi déclaré ce qui suit :

"Si une voiture fabriquée en France ou en Allemagne devait répondre aux exigences techniques distinctes en Pologne ou en Espagne, les constructeurs automobiles de l'Europe feraient face à des handicaps graves. BMW, Jaguar et Renault n’auraient sans doute jamais connu ce succès international qu'ils ont.”

Au final, c’est au tour de Facebook de faire pression sur les autorités européennes en prenant les utilisateurs européens à témoin.