Facebook propose aux Editeurs de leur reverser 100% des revenus de certaines publicités


Facebook a récemment proposé aux Editeurs de sites d’actualité de diffuser leurs articles directement sur la plateforme. Mais ceux-ci semblent hésiter ou traînent encore les pieds.

Pour finir de les convaincre du bien fondé de son initiative, Facebook leur tend une belle carotte.


Facebook propose aux Editeurs de leur reverser 100% des revenus de certaines publicités


Les éditeurs de grands médias ont toujours partagé le lien de leurs articles sur Facebook.

Ce qui constitue pour eux une véritable source de trafic. Mais, selon Facebook, l’ouverture des liens dans les appareils mobiles est trop lente et est souvent la cause de frustration chez les utilisateurs.

La durée d'ouverture du contenu pouvant atteindre en moyenne 8 secondes.

Ainsi, selon le Wall Street Journal (WSJ) qui rapporte l’information, la nouvelle proposition de Facebook de reverser aux éditeurs des grands médias tous les revenus de certaines publicités diffusées sur leurs articles hébergés sur la plateforme a pour objectif d’accélérer la lecture des contenus.

Pour ses premiers contacts, Facebook souhaitent héberger les news et vidéos de BuzzFeed, du New York Times, du National Geograpgic et de bien d’autres éditeurs le plus tôt possible.

Avec cette nouvelle proposition, Facebook démontre qu’il est prêt à changer son modèle de répartition des revenus publicitaires. Ainsi, il promettrait de reverser 100% des revenus publicitaires obtenus sur les publicités diffusées sur les contenus hébergés nativement sur Facebook.

Il s’agit des revenus issus des annonces publicitaires que ces Editeurs vendraient eux-mêmes et les diffuseraient sur leurs propres articles.

Mais, si ces Editeurs chargent Facebook de vendre leurs espaces publicitaires à leur place, alors Facebook ne conserverait que 30% des revenus publicitaires de ces Editeurs. Comme c’est le cas actuellement.

Autre objectif pour Facebook en faisant une telle proposition, c’est qu’il espère qu’en facilitant la lecture des contenus devenus rapidement et instantanément accessibles, il encouragerait les utilisateurs à passer plus de temps sur le réseau social.

Reste à savoir maintenant si les Editeurs vont mordre à l’hameçon.