Facebook autorise les éditeurs à diffuser plus de publicités dans Instant Articles

Facebook vient de céder à la pression des éditeurs de contenus qu’il a sélectionnés pour publier leurs contenus dans Instant Articles qu’il hébergera directement sur ses serveurs.

Facebook Instant Articles

En effet, selon le Wall Street Journal qui rapporte l’information, Facebook autorise désormais l’insertion d’une publicité tous les 350 mots.

Et ce, pour permettre aux éditeurs de contenus, en général des grands médias, de rentabiliser leur présence dans ce projet d’hébergement de contenus qui tient beaucoup à coeur à Facebook.

C’est justement pour contrer ce projet ambitieux de Facebook qui accélère l’affichage des contenus sur mobile que Google a lui aussi lancé le projet AMP pour améliorer l’expérience utilisateur sur tout le web mobile.

Facebook procède donc actuellement à l’ajustement de ses conditions d’utilisation de la publicité pour Instant Articles après que certains éditeurs de contenus se soient plaints d’avoir du mal à générer des revenus publicitaires via leurs contenus publiés avec cette fonctionnalité.

Alors, face à cette demande pressante, Facebook va autoriser les grands médias partenaires de son projet Instant Articles d’y diffuser plus d’annonces publicitaires et vendre des campagnes publicitaires Facebook à d’autres marketeurs, s’ils le désirent.

Ainsi, la nouvelle politique concernant la publicité sur Facebook accordera un emplacement publicitaire tous les 350 mots contre tous les 500 mots précédemment .

De plus, Facebook met à la disposition des éditeurs de contenus un nouvel outil qui va automatiquement insérer des publicités tous les 350 mots dans chaque post Instant Article. Ce qui devrait maintenant satisfaire les grands médias qui y voient une opportunité pour maximiser leurs revenus publicitaires.

D’autre part, Facebook accepte aussi que les éditeurs puissent contrôler manuellement les liens vers d’autres articles similaires ou recommandés qui apparaissent en dessous de leurs articles.

Le moment semble avoir été bien choisi par les grands médias pour mener cette offensive contre Facebook et le faire plier face à leurs demandes. Facebook a besoin d’eux pour que son projet ait encore du sens. Surtout que certains d’entre eux n'en seraient pas contents, tel que Le Parisien qui se dit déçu par l’expérience Instant Articles.

Et, il ne pouvait donc en être autrement au moment où le web mobile va vivre une nouvelle révolution grâce au projet AMP de Google qui est actuellement en train de rallier à lui tous acteurs importants du Net.