Que faut-il vraiment penser de ce nouveau Google+ ? L’avis d’un Expert SEO

Google a récemment donné un nouveau visage à son réseau social Google+ afin de lui accorder, sans doute, un second souffle.

Que faut-il vraiment penser de ce nouveau Google+ ? L’avis d’un Expert SEO

Nombreux sont les utilisateurs habituels de la plateforme qui ont accueilli avec beaucoup d’enthousiasme ce nouveau Google+. Notamment avec sa nouvelle interface dynamique et simplifiée.

La nouvelle formule de Google Plus tournée essentiellement vers le partage de contenu via les Communautés et les Collections et focalisée sur les centres d’intérêt a aussi énormément séduit.

Restait maintenant à juger ce nouveau Google+ dans sa pratique au quotidien. Et celui qui s’en est chargé publiquement est +Danny Sullivan, Expert SEO et responsable du site Searchengineland.com.

Dans un post sur Google+ (voir ci-dessous), il nous livre son sentiment sur cette nouvelle version de Google+ qui ne l’incite plus à être réellement actif comme auparavant. Notamment en ce qu’il aurait, à ses yeux, de moins en moins d’intérêt direct dans une stratégie SEO.

Voici, in extenso, ce que dit Danny Sullivan :
“Mes partages sur Google + vont être beaucoup moins que par le passé. C’est juste que ce n'est pas l'endroit pour cela, maintenant

Cela fait une ou deux semaines que je teste ce nouveau Google+. Je continue d'avoir des Collections qui me sont suggérées. Je trouve compliqué d’arriver sur mon fil d’actualité ou de publier. Quand je le fais, l’engagement (+1, partages, commentaires) semble beaucoup moins qu’auparavant (je le confirme, NDLR).

Je trouve également désagréable de cliquer et d’attendre que le système des commentaires s’ouvre pour que je puisse commenter ou répondre à des commentaires.

Je comprends les raisons de la "Pinterestisation" (à la Pinterest, NDLR) de Google+. Attention, je ne dis pas que Google+ est mort. Mais en termes de plateforme que j’avais trouvée très utile pour partager, oui, cet aspect est loin derrière moi.

Je vais sans doute encore partager quelques petites choses de façon occasionnelle, mais je ne vois aucune raison que je le fasse autant que je le fais sur Facebook et Twitter. Google+ lui-même a tellement beaucoup changé pour que cela ait du sens.

Du point de vue des professionnels (des entreprises, NDLR) , j’ai longtemps suggéré qu’ils utilisent Google+, en particulier à cause de l'aspect de la personnalisation des résultats de recherche (sur Google, NDLR). Mais cette personnalisation se réduit au fil du temps.

J'ai toujours encouragé les marques à partager un peu plus, mais la situation est tellement moins convaincante ces jours-ci.

Je dirais juste qu'il s'agit ici du point de vue de quelqu'un qui a été sur le service Google+ dès le début, qui a aimé partager sur le service pendant de nombreuses années.

Je pense que Google l’a propulsé comme un média social pour en faire un endroit pour le partage, dans l’esprit de Twitter ou Facebook. Mais, ces derniers étaient tout simplement trop établis.

Le passage aux Collections est intelligent. Je ne suis pas là pour me lamenter ou dire qu’on doit en quelque sorte essayer de se battre pour ramener l’ancien fil d’actualité.

Vraiment, c'est juste une réflexion que le flux classique ici est réellement mort, exactement comme cela avait été prévu lorsque les premiers changements ont commencé à se produire l’année dernière.

Honnêtement, à ce stade, je souhaiterais que Google tue vraiment Google+ une fois pour toute. Qu’il se débarrasser du nom. Qu’il retire les Communautés Google+ pour en faire une application autonome. Qu’il retire les Collections pour en faire une application autonome.

Et, finalement, que Google enterre le zombie qu’est devenu Google+ avec tout ce qui porte son nom afin d’aller de l’avant, sans Google+.”




Je pense que, venant d’un Expert SEO de la trempe de Danny Sullivan, il ne s’agit pas d’un simple coup de gueule. Mais, d’un vrai ras le bol de Google+ !

Alors, doit-on désormais remettre ainsi en cause son adhésion initiale au projet Google+ ? La question vous posée.