5 cas où utiliser l'outil de désaveu de backlinks de Google


Nombreux sont les webmasters et autres référenceurs SEO qui étaient soulagés de la mise à disposition, par Google, d'un outil pour désavouer, donc supprimer, les backlinks qu'ils considéraient comme impactant négativement leur référencement.

Pour envoyer une demande de désaveu, vous devez créer fichier de backlinks toxiques selon les conditions exigées par Google avant de le lui soumettre.

Evidemment, si vous avez des liens "toxiques" ou artificiels qui pointent vers votre site, vous devez faire quelque chose. Mais, avant d'utiliser l'outil de désaveu de Google pour lui soumettre des liens à ne plus prendre en considération, il y a aussi certaines choses à savoir.

Que dit Google ?


Dans son annonce initiale au moment du lancement de Google Disavow, Google n'a jamais dit que toute suggestion de liens à dévaluer , reçue par lui, était immédiatement prise en considération.

Voici d'ailleurs un extrait de sa déclaration :
This tool allows you to indicate to Google which links you would like to disavow, and Google will typically ignore those links. Much like with rel=”canonical”, this is a strong suggestion rather than a directive—Google reserves the right to trust our own judgment for corner cases, for example—but we will typically use that indication from you when we assess links.

En d'autres termes :
Cet outil vous permet d'indiquer à Google quels liens vous souhaitez désavouer, et Google va en général les ignorer (ces liens).
Tout comme avec rel="canonical", ceci est une forte suggestion et non une directive - Google se réservant le droit de se fier à son propre jugement sur des cas complexes - mais nous utilisons généralement vos indications au moment de vérifier les liens (NDLR : manuellement ?).
Ce qui reviendrait donc à dire que vous pouvez faire tous les efforts que vous pouvez pour soumettre un fichier de liens "pourris" à désavouer à Google, cela pourrait ne rien changer à votre positionnement sur ses pages de résultats.

Actuellement, sans doute est-il encore trop tôt pour le dire, il y a très peu de webmasters qui peuvent dire et prouver qu'une récente amélioration de ses positionnements découle de la suppression des liens "pourris" par Google.

Pour garder le flou sur la prise en compte ou pas de votre requête, Matt Cutts a par ailleurs confirmé dans récente une interview que si votre cas était étudié, "cela pourrait prendre beaucoup de temps, voire des mois, avant que des suppressions de liens soit prises compte par l'algorithme de Google".

Pourquoi tous ces mois d'attente alors que votre site continue de souffrir des méfaits des liens supposés pourris détectés et signalés  que vous voulez voir dévaluer ? Surtout quand Google a pris en compte votre demande de réévaluation.

Quand faut-il utiliser l'outil de désaveu de liens ?


Il ne faut pas se précipiter inutilement sur cet outil pour sélectionner et désavouer certains de vos liens entrants. Sauf dans des cas bien précis :


  • Votre site a perdu des places sur les SERPs immédiatement après à une mise à jour de Google Penguin. Et depuis ce temps, vous n'arrivez pas à retrouver vos classements d'avant Penguin malgré que certains webmasters aient accepté de supprimer certains liens pointant vers votre site.

  • Votre requête de reconsidération soumise à Google, après nettoyage, et suite à Penguin, n'a pas abouti parce que Google considère que vous avez toujours des liens artificiels (non naturels).

  • Vous avez reçu un message d'alerte de la part de Google vous informant de l'existence de liens non naturels pointant vers votre site et vous n'arrivez pas à les supprimer tout seul.

  • Vous avez la preuve formelle que votre site est victime d'une campagne de Negative SEO.

  • Vous êtes un pro du référencement. Vous avez passé assez de temps pour vérifier le profil de vos backlinks et avez rapidement diagnostiqué avec certitude quels liens étaient de faible valeur.

Si vous ne vous trouvez pas dans ces cas, vous pouvez faire l'impasse sur l'outil de désaveu des liens. Vous n'êtes pas concerné.