En matière de référencement web, il est interdit de proposer un contenu aux utilisateurs sur une URL spécifique et de proposer un autre contenu aux robots sur la même URL.
C’est ce que Google définit comme étant du cloaking qui est une technique SEO abusive qui consiste à présenter un contenu selon qu’il s’agit d’un robot ou d’un utilisateur. Une technique à proscrire.
Cependant, Google semble lui-même admettre cette technique en fonction du support.
On sait depuis longtemps, et Gary Illyes l’aurait confirmé à la SMX Advanced de Seattle, que Google utilise la plupart des critères de classement des contenus sur desktop pour classer ces mêmes contenus sur mobile.
Ainsi, techniquement, si pour une URL donnée sur votre site vous avez un contenu qui traite des “tomates” mais que vous décidez pour la version mobile de cette même URL d’ajouter un contenu qui traite des “patates”, vous pouvez le faire et Google classera la version mobile de votre URL comme s’il s’agissait du contenu traitant des “tomates”.
Google aurait donc une confiance “aveugle” de ce point de vue.
Selon Barry Schwartz, Gary Illyes aurait expliqué que Google a mis en place une équipe anti-spam pour vérifier que ces pratiques n’étaient pas courantes. Résultat : après une année entière de checking, ils étaient surpris de se rendre compte que pratiquement aucun site ne profitait de cet avantage technique.
Ce qui ne veut pas dire que Google ne veille plus. Des actions manuelles sont prévues contre les webmasters qui se feraient prendre.
C’est donc ce problème qui justifierait la raison pour laquelle Google serait en train de développer un moteur de recherche dédié au mobile.
Mais, Gary Illyes a ajouté que Google a expérimente un moteur mobile mais il ne sait pas si Google finira par lui adjoindre un index mobile distinct (contenus exclusivement mobile-friendly).
Selon lui, il y a des pour et des contre au sein de l’équipe en charge du SEO mobile vis-à-vis de ces deux méthodes.
Le débat se poursuit encore en interne.
