Google réduit le nombre de ses applications préinstallées dans les mobiles Android

Les nouveaux téléphones mobile utilisant le système d’exploitation Android ne seront désormais fournis qu'en nombre très limité d’applications mobiles appartenant à Google.

Google aurait récemment pris la décision de réduire au maximum (ou de ne plus obliger) le nombre d’applications natives installées dans les smartphones et tablettes Android.


Google réduit le nombre de ses applications préinstallées dans les mobiles Android


Ainsi, comme le révèle le site Android Central, des applis telles que Google Play Games, Google Play Books, Google+, Google Newsstand, Google Earth et Google Keep ne seront plus obligatoirement préinstallées par les fabricants de mobile utilisant la licence Android.

Toutefois, les fabricants de mobile Android qui voudront avoir Google Play dans leur package devront aussi préinstaller d’autres applications telles que Youtube, Gmail et Google Maps.

Le problème, c’est qu’en 2014 déjà, on dénombrait près de 20 applications Google préinstallées par les fabricants contre 9 les années précédentes. Ce qui laissait peu de places visibles sur la page d’accueil des appareils mobiles pour intégrer des applications appartenant aux fabricants ou aux opérateurs téléphoniques.

Ce qui a d’ailleurs valu, en Avril dernier à Google, une ouverture d’enquête de la part de la Commission Européenne après des plaintes déposées par des fabricants et opérateurs mobiles qui l’accusent d’abus de position dominante en exigeant un si grand nombre de ses applications natives dans les mobiles Android.

Google a réfuté ces arguments avec l'hypothèse que Android est open-source et que n'importe qui peut faire ce qu'il veut avec le code. Toutefois, pour accéder à Google Play et à son univers d’applications, les fabricants devront toujours se conformer aux conditions contractuelles spécifiques, y compris l'installation préalable de Google Apps.

Finalement, tout ceci expliquerait pourquoi l’application Google+ ne fait plus partie des applications préinstallées dans les nouveaux terminaux Android.

Et le problème, en ce qui concerne la plateforme sociale Google+, c'est que son retrait des applis natives pourrait être perçu comme un mauvais signal au moment où Google commence sa restructuration après avoir retiré Photos, et bientôt Hangouts.

Dans tous les cas, en procédant ainsi, Google tue dans l'oeuf les accusations d'abus de position dominante dans les appareils mobiles Android.