Twitter ferme les sites web de sauvegarde des Tweets supprimés par les politiciens

Twitter vient de fermer un réseau de sites spécialisés dans l’archivage des Tweets (ou boulettes) des politiques à travers le monde. Une fermeture qui concerne 30 pays !

Ces sites, communément appelés les Politwoops, étaient “protégés” par l’Open State Foundation (OSF) qui vient d’annoncer officiellement que Twitter a désormais bloqué son accès à l’API Twitter depuis le vendredi 21 Août dernier.


Twitter ferme les sites dédiés à la sauvegarde des tweets-boulettes supprimés par les politiciens


Selon TheVerge, Twitter aurait à son tour répondu à l’OSF que cette décision appliquée a été prise à la suite d’un long débat, suivi d’une délibération en interne, qui tient compte de nombreux facteurs.

Dont le fait que Twitter ne fait aucune différence entre les politiciens et ses utilisateurs lambdas.

Ce qu’il faut noter dans l’activité de ces sites fermés par Twitter, en leur bloquant l’accès à son API, c’est qu’ils ont pour objectif de conserver Ad vitam æternam les boulettes des politiciens sur Twitter.

A savoir que les Tweets diffusés publiquement à la suite d’une erreur ou qu'ils regrettent par la suite, sont immédiatement enregistrés via l’API Twitter et restent toujours disponibles, même après leur suppression par l’auteur du Tweet.

A l’heure du débat sur le droit à l’oubli auquel Google et d’autres moteurs de recherche font face, il était impensable que des politiciens ne puissent pas en bénéficier après une “boulette” sur Twitter.

A mon avis, c’est ce à quoi répond cette fermeture des Politwoops qui suivent tous les profils des politiques, quel que soit le pays.



D’ailleurs, Twitter ne dit pas autre chose en se justifiant ainsi : "No one user is more deserving of that ability than another. Indeed, deleting a tweet is an expression of the user’s voice."

En d’autres termes, “Aucun utilisateur n’est digne d’un tel traitement plus qu’un autre. Car, la suppression d’un Tweet est une expression de la voix de l’utilisateur”.

Une façon de dire que supprimer un Tweet fait aussi partie de la liberté d’expression !