Facebook déclare que, dorénavant, il intègre deux nouveaux signaux qui vont influencer l’affichage des contenus dans votre fil d’actualité :
- La probabilité que vous aurez envie de voir un contenu au début de votre fil d’actualité.
- La probabilité que vous engagerez une action quelconque sur ce contenu.
Jusqu'à présent, Facebook classait le contenu dans le fil d'actualité en mettant l'accent sur ce que vous cliquez, aimez, commentez et partagez.
Mais grâce à des données issues de nouvelles enquêtes qualitatives au cours desquelles les utilisateurs ont donné une note de 1 à 5 étoiles à chaque contenu qui leur était présenté, Facebook est maintenant en capacité d’introduire un second signal.
A savoir, ce que vous voulez voir. Ce signal sera utilisé pour indiquer à Facebook quel type de contenu vous voulez toujours voir tout en haut de votre fil d’actualité. Alors que Facebook vous permet déjà de le faire en personnalisant vous-même votre News Feed.
Toutefois, si vous faites cela vous-même avec la plupart de vos amis, comment pouvez vous le filtrer davantage ?
C'est là où la mise à jour de l'algorithme de Facebook entrera probablement en jeu et interviendra pour finalement ne vous afficher que le type de contenu que vous aimerez voir et que vous engagerez certainement avec.
Ce qui pourrait avoir pour conséquence de réduire la visibilité des contenus ayant des titres sensationnels pour le clickbait, ou qui invitent ouvertement les utilisateurs à engager.
Le résultat devrait être un fil d’actualité qui est plus intéressant à consulter, mais pas juste plus cliquable. Si une mise à jour de statut ou de photo est divertissante ou intrigante, il ne sera pas nécessaire que vous interagissez avec pour qu’elle s’affiche aux yeux de plus de gens. L'algorithme de Facebook s'en chargera...
Les Pages Facebook et les éditeurs de news qui partagent du contenu de qualité pourraient alors voir leur trafic et la portée organique de leurs contenus augmenter.
Tandis que ceux qui cherchent à tromper les utilisateurs pour qu’ils cliquent sur leurs contenus pourraient vite constater une baisse drastique de leur trafic référent. Ce que Facebook avait déjà initié une première fois en Décembre dernier dans sa lutte contre la viralité des contenus.
