Google teste des liens Shopping sous les vidéos YouTube

Google lutte depuis des années pour construire un business d’achat en ligne qui peut sérieusement rivaliser avec Amazon.

Google teste des liens Shopping sous les vidéos YouTube

Maintenant, comme la plate-forme publicitaire Google Ads est confrontée à une menace croissante d’Amazon, le géant de la recherche envisage de nouvelles étapes pour renforcer sa présence dans le Shopping.

Google teste donc une nouvelle fonctionnalité sur son service de vidéo YouTube qui affiche les prix des produits et les recommandations sous les vidéos en cours de lecture sur le site, et il est facile pour les utilisateurs de les acheter sur Google.

Précisons que tous les utilisateurs de YouTube ayant un compte Google, il sera plus facile pour Google d'afficher de la publicité ciblée en fonction de l'historique de navigation des utilisateurs sur YouTube et Google Search, ainsi que de leurs centres d'intérêts connus de Google.

Google ajoute rapidement de plus en plus de détaillants à sa marketplace Google Express qui ne facture aucun frais de livraison et est différente de Shopping Actions.

Il envisage d’ailleurs de rebaptiser Google Express en tant que Google Shopping, selon deux personnes proches de l’entreprise.

Pour rappel, en ce moment, Google Express est uniquement disponible pour les personnes résidant aux États-Unis. Ceux qui vivent en dehors des États-Unis et ont utilisé le service dans le passé pour commander des articles aux adresses américaines ne seront pas en mesure de passer des commandes ou voir l’historique des commandes pour l’instant.

Plus tôt cette année, Google a lancé des «images shoppables», qui permettent aux annonceurs de mettre en évidence des produits dans les annonces dans les résultats de recherche de Google Images.


Nouveau plan de Google pour défier Amazon


Google est à la recherche de plus d’options pour augmenter sa ligne de fond, et l’une d’elles semble être des liens commerciaux placés sous des vidéos YouTube.

L’entreprise exécute un test où elle affiche les produits recommandés ainsi que les prix sur sa plate-forme de partage de vidéos, selon le site The Information.

Il semble que certaines annonces de test ont surgi sous les vidéos Nike.

En cliquant dessus, l’utilisateur est redirigé vers la marketplace Google Express pour terminer l’achat.

Ainsi, de plus en plus de détaillants se joignent à Google Express, selon le rapport, alors que plus tôt cette année, Google avait commencé à tester des annonces achetables dans les recherches d’images. Google miserait gros sur ces fonctionnalités pour stimuler son activité de Shopping ou vente en ligne.

La société mère Alphabet a rapporté cette semaine que les revenus pour les produits physiques tels que les téléphones Pixel et Home Smart Speakers d’une année à l’autre, montraient une occasion de croissance.

Pendant ce temps, l’activité publicitaire d’Amazon est en forte croissance, ce qui pourrait inciter Google à se concentrer sur d’autres flux de revenus, histoire de se diversifier lui aussi, puisque les annonces sont la source clé de son revenu.

Google prend une commission sur les marchandises vendues via Google Express (très prochainement Google Shopping) qui a généré un peu moins de 1 milliard de dollars en 2018, tandis que la branche retail d’Amazon a généré environ 141 milliards de dollars en Amérique du Nord l’année dernière.

Google a prévu tenir un événement plus tard ce mois-ci appelé Google Marketing Live (au cours duquel il a révélé des produits publicitaires dans le passé), alors que l’I/O Developer Conference a lieu du 7 au 9 Mai 2019, de sorte que nous pourrions avoir un mot officiel sur les annonces de produits YouTube bientôt.

YouTube a essayé des initiatives de vente similaires dans le passé. L’année dernière, il a laissé les créateurs ajouter des liens vers leur marchandise en dessous de leurs vidéos, alors, peut-être que c’était un précurseur de ce dernier mouvement.

Cependant, Google doit marcher sur des oeufs dès lors qu’il se lance dans l’e-commerce. Les autorités antitrust de l’UE ont en effet infligé une amende de 2,7 milliards de dollars en 2017 pour avoir favorisé ses produits dans les résultats de recherche.