Twitter part en guerre contre le troll et le harcèlement


Selon certains observateurs, le troll constitue un problème épineux et nuisible pour Twitter. 

Ce qu’a bien volontiers confirmé son PDG Dick Costolo en reconnaissantqu’ils avaient été nuls pour éviter les abus et le troll”.


Twitter part en guerre contre le troll et le harcèlement


Suite à cet aveu, il fallait bien s’attendre à une réaction de la part de Twitter.

Dans le but d'apporter des améliorations, Twitter a annoncé de nouvelles mesures pour faciliter le processus de déclaration des problèmes de protection des utilisateurs avec un système qui utiliserait les numéros de téléphone pour écarter ceux qui harcèlent les autres à plusieurs reprises en créant successivement de nouveaux comptes.

Selon TheVerge.com, Twitter va suivre (tracking) les numéros de téléphone des personnes diffusant les trolls identifiés.

Ce qui ne veut pas dire que Twitter exigera désormais des nouveaux utilisateurs de fournir un numéro de téléphone. Alors, un utilisateur banni en raison de troll ou de harcèlement pourra en principe créer un nouveau compte.

Mais, si un utilisateur dont le compte a été supprimé une première fois revient et continue à harceler (les propos et la cible du harcèlement ne changeant pratiquement jamais), alors Twitter demandera à ce contrevenant de faire vérifier son numéro de téléphone et son adresse email.

Et si le numéro de téléphone ou l’adresse email est sur la balcklist, le numéro de téléphone et l’adrese email seront eux aussi définitivement bannis.

Reste à vérifier dans la pratique l’efficacité d’une telle mesure.




Twitter déclare aussi dans son post étendre la possibilité de signaler un harcèlement à tous ceux qui le constateront sur la plateforme, et pas uniquement les victimes elles-mêmes.

Et cette initiative s’applique désormais aux vols d’identité constatées et à la diffusion d’informations à caractère privé concernant l’une de vos connaissances.

Pour faire face à ce genre de nuisances, Twitter promet de tripler son équipe en charge de la sécurité et de la protection. Surtout que, selon lui, le nombre de signalements a été multiplié par cinq depuis qu’il permet à des tiers de pouvoir en faire sur des Tweets ne les concernant pas directement.