Et dans ce monde dominé par la finance, Wall Street semble approuver cette décision. En témoigne le bond de +5 % de l’action en bourse de Twitter à la clôture.
Ainsi va la vie des entreprises, me diriez-vous. Twitter ne pouvait pas continuer à dépenser plus qu”il n’en gagne. Il fallait donc réduire les coûts de fonctionnement, et donc la masse salariale.
Selon certaines indiscrétions, ce ne serait qu’un début dans cette restructuration désormais entamée par le nouveau PDG permanent, Jack Dorsey.
Déjà, d’anciens employés commencement à délier la langue pour raconter leur mésaventure sur la toile. Par exemple, cet ex-salarié travaillant depuis son domicile pour Twitter qui, à son réveil, apprenant la nouvelle, essaie de se connecter à son compte professionnel pour consulter sa messagerie et qui constate qu’il ne peut plus y accéder : “viré !”.
C’est ce qu’il dit dans le Tweet ci-dessous rapporté par TechCrunch :
I've been impacted by $TWTR's layoffs. This is how I found out this morning. pic.twitter.com/MbjFwYLcU2
— Bart Teeuwisse (@bartt) 13 Octobre 2015
Toutefois, pour ceux qui restent en poste, ces licenciements pourraient être perçus comme un signe de stabilisation à venir.
En revanche, certains pourraient prendre cela comme un signal que si les choses ne s’arrangent pas en termes d’adoption du grand public des fonctionnalités à venir, les 8% de suppression d’emploi d'aujourd'hui n’auraient été que la partie visible de l’iceberg.