Facebook recrute des utilisateurs à l’international pour juger de la qualité du News Feed


On sait depuis Janvier 2014 que Facebook recrutait des éditeurs qui sont au départ des utilisateurs comme les autres membres de la plateforme mais qui ont désormais la tâche de juger de la qualité du contenu proposé dans le fil d’actualité.

Facebook a recruté des utilisateurs à l’international pour juger de la qualité du News Feed

Ce projet avait démarré avec un petit groupe d’utilisateurs aux Etats-Unis qui notaient les posts diffusés et faisaient remonter leurs propres appréciations de ce qu’ils voyaient dans le News Feed.

L’objectif de Facebook n’est pas de se passer de son algorithme, mais de s’aider des humains qui devraient influencer le type de contenu que Facebook devrait afficher dans le fil d’actualité de ses utilisateurs.

C’est donc, selon le site Slate.com qui relaie l’information, un panel de vérificateurs de la qualité du contenu dans le News Feed que Facebook vient d'étendre à l’international, dans toutes les langues et/ou pays. Et ce, depuis l’été dernier.

Ces éditeurs sont payés par Facebook pour effectuer au quotidien ce travail de vérification de la qualité du contenu.

Selon Slate.com, l'algorithme est si précieux pour Facebook que chaque modification du code est d’abord testé dans une simulation hors ligne (en interne), puis auprès d’un tout petit groupe d'employés de Facebook, et enfin auprès d’une petite fraction de tous les utilisateurs de Facebook, avant la mise en ligne finale.

À chaque étape, l'entreprise recueille des données sur l'effet de la modification à partir de métriques allant de l'engagement de l'utilisateur au temps passé sur le site en passant par les recettes publicitaires générées pendant la phase de test.

Des outils de diagnostic sont mis en place pour détecter un changement anormalement élevé sur l'un de ces paramètres cruciaux, en temps réel, afin de déclencher une sorte d'alarme interne qui avertit automatiquement des membres clés de la nouvelle équipe du News Feed.

Comme quoi, même avec l’intelligence artificielle et les algorithmes, on a toujours besoin d’un humain pour vérifier que le travail est bien fait.