Facebook vient maintenant d’obtenir son autorisation pour déployer son application Facebook Moments au Canada et en Europe, comme dans le reste du monde.
Pour rappel, Moments facilite le partage automatique des photos avec des personnes spécifiques via l’appareil photo de votre mobile en utilisant la technologie de la reconnaissance faciale pour les identifier.
Ainsi, par exemple, après avoir pris des photos lors d’une cérémonie de mariage, les photos se retrouveront dans une sorte de pool à partir duquel elles seront automatiquement envoyées à chaque participant au mariage qui sera identifié (tagué) par le système s'il a l’application Moments.
Et vous aussi, vous recevrez les photos des autres si le système vous identifie dans leurs photos. Il s’agit donc d’un échange automatisé des photos entre amis ayant l’application Facebook Moments, grâce à la technologie de la reconnaissance faciale.
Et c’est justement cette technologie de la reconnaissance faciale qui a retardé le déploiement de Facebook Moments en France, en Europe et au Canada. Facebook a donc dû revoir sa copie pour se conformer aux législations sur la protection de la vie privée dans ces zones géographiques.
Ce qui veut dire que Facebook a dû faire des concessions. En d’autres termes, selon Thenextweb, au lieu d’utiliser la reconnaissance faciale qu’il utilise pour l'identification dans les photos en ligne, il utilise maintenant une sorte de reconnaissance de l’objet (quelle subtilité !).
Dans la pratique, en ce qui concerne l’Europe et le Canada, cela veut dire qu’au lieu d’identifier (taguer) automatiquement les visages sur les photos, Facebook Moments ne peut suggérer à chaque utilisateur qu’un ensemble de photos dans lesquelles cet utilisateur serait susceptible de figurer.
Quitte alors à cet utilisateur d’accepter de visualiser les photos suggérées, de confirmer son identification avant de les télécharger ou pas sur son mobile.
C’est ainsi que, dans la version européenne et canadienne de l’application Facebook Moments, pour chaque photo suggérée à un utilisateur, le système affichera, en surimpression sur la photo, une question du genre “Qui est-ce ?” avant de tenter de trouver d’autres photos qui correspondent au visage identifié si l'utilisateur tape sur l'un des noms proposés.
