Facebook envisage en effet de prendre désormais en compte le temps que prend le lien d’une marque inclus dans la publicité pour se charger sur mobile, pour décider s’il devra oui ou non montrer ladite publicité aux utilisateurs.
Il s’agit là d’une mise en garde qui devra avoir un impact immédiat si les annonceurs n’améliorent pas la vitesse de chargement de leurs landing pages sur mobile. Car, il faut désormais considérer le temps de chargement des pages de destination sur mobile comme un critère d’affichage de la publicité, en plus de tous les autres déjà utilisés.
Facebook fait depuis un certain temps des efforts pour faire de de sa plateforme un endroit moins frustrant pour les personnes qui la visitent via le mobile. C’est ainsi qu’il a introduit Instant Articles et Canvas pour la publicité immersive.
Et à l’heure où Google est en train de créer des pages de destination au format AMP pour toutes publicités diffusées sur des pages AMP, Facebook ne pouvait que réagir et avertir les annonceurs qui ne feront pas l’effort de réduire, pour ne pas dire améliorer, la vitesse de chargement de leurs pages de destination.
Sans oublier que Facebook tient aussi compte de l’explosion des bloqueurs de publicités contre lesquels il a engagé un bras de fer, pour l’instant sur desktop. Comment défendre les annonceurs sur mobile s’ils ne font pas eux-mêmes des efforts pour accélérer le délai d’affichage de leurs landing pages ?
Alors, Facebook veut maintenant que les annonceurs jouent leur partition et assume aussi leurs responsabilités quant à la qualité de leurs pages mobiles.
C’est pourquoi, il les menacent d’une réduction drastique de la visibilité de leurs publicités sur mobile si aucun effort d’amélioration n’est ressenti, à propos de leurs pages de destination sur mobile.
Car, une mauvaise expérience utilisateur, c’est aussi moins de revenus publicitaires pour Facebook itself.
