Le changement a été apporté dans le cadre de la politique de développement mise à jour de l’entreprise, qui établit une nouvelle politique pour les comptes qui veulent utiliser les outils de développeur de Twitter (Twitter's developer tools) pour publier automatiquement des Tweets.
Selon les nouvelles conditions, les développeurs doivent « indiquer clairement » si un compte est un compte bot, ainsi que l’identité de la personne (dans sa bio ou sur son profil Twitter) exécutant (ou qui gère) le compte bot.
L’objectif, selon Twitter, est de rendre plus facile pour tout le monde sur Twitter de savoir ce qui est un bot et ce qui ne l’est pas.
Our new policy asks that developers clearly indicate if they are operating a bot account, what the account is, and who the person behind it is. ??A couple of good examples of developers who are already doing this are: @everycolorbot and @earthquakesSFhttps://t.co/xSQIX5ImnH— Twitter Dev (@TwitterDev) March 10, 2020
Nous ajoutons de nouvelles exigences pour tout compte bot.
Un bot est un compte où des comportements comme la création, la publication et l’interaction avec des Tweets ou des messages privés sont automatisés d’une manière ou d’une autre à travers notre API.
Et Twitter d’ajouter :
Notre nouvelle politique demande aux développeurs d’indiquer clairement s’ils exploitent un compte bot, quel est le compte, et qui est la personne qui s'en occupe.
Quelques bons exemples de développeurs qui font déjà cela sont @everycolorbot et @earthquakesSF : https://developer.twitter.com/en/developer-terms/policy#4-b
Le sujet des bots a été particulièrement épineux pour Twitter. Les comptes automatisés sont fréquemment utilisés pour diffuser du spam et sont des outils privilégiés de trolls qui cherchent à manipuler les conversations ou harceler d’autres utilisateurs de Twitter.
C’est pourquoi l’entreprise a commencé à sévir contre l'«automatisation malveillante» en 2018.
Dans le même temps, les utilisateurs les plus créatifs de Twitter ont également développé des dizaines de robots inoffensifs, souvent utiles.
Par exemple, les comptes automatisés qui publient chaque fois que la région de la baie de San Francisco connaît un tremblement de terre (@earthquakeSF) ou tweetent des rappels horaires pour boire de l’eau, marcher à l’extérieur, et effectuer d’autres petits actes d’auto-soin (@tinycarebot).
Ainsi, lorsque Twitter a commencé son combat pour repousser les «mauvais» bots, certains étaient également préoccupés par le fait que beaucoup de «bons» bots pourraient être balayés dans le changement.
Maintenant, la dernière politique de l’entreprise établit des règles pour aider tous ces bots bien intentionnés à rester dans les bonnes grâces de Twitter.
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